Eaux très tendues, les tributaires vont jusqu’à sortir de leur lit, sa débord, de partout,et les eaux souillées ne sont pas praticables.

La Dordogne affiche des niveaux records, ce week-end pêcher à la mouche sera compliqué… A 300m3 mettre une mouche sur l’eau, il faut avoir mal à la cafetière un peu non, et pourtant…

Un ami m’a dit : « il faut oser faire ce que d’autre n’oserez même pas imaginer » alors pourquoi ne pas tenter un truc de malade.Dans un but d’accroître mes connaissances et ma technique de pêche au streamer nous décidons avec grosfly de partir traquer les carnassiers. C’est une chose que nous n’aurions jamais fait quelques années en arrière.

Compte tenu des eaux, une seule option s’offre à nous le barrage de l’aigle, le défi semble un peu fou. La nuit est longue,le sommeille ne vient pas facilement et dans un espoir de fermer nos paupières nous passeront une partie de la nuit à confectionner des imitations, à couper des olivettes en guise de lest pour alourdir nos mouches afin qu’elle gagne un peu plus vite le fond.La fatigue nous arrêtera et le marchand de sable aurra raison de nous.

Les choix de postes le lendemain matin, je laisse cela Grosfly, il a une parfaite connaissance des lieux,et une des meilleures option choisie sera la tête de barrage,un des nombreux tributaires venant si jeter se sera un des endroits où nous y trouverons le moins de fond. La chaleur s’étant un peu installé on a plus de chance d’y trouver des poissons à la fraîcheur des courants. Puis en plus on aura le loisir de pouvoir monter un peu la rivière  à pied sur les bordures.

Le démarrage commence par des recherches d’activités en surface.Les sandres ayant fini leur fraie dernièrement il doivent être en appétit et les voir chasser le fretin sur les bordures  ne serais que peu surprenant.

Les premiers lancers  donne peu de résultats, nos équipements ne sont pas encore tout à fait au point,et on ne pêche pas assez profond et le seul espoir réside peu être à chercher les zones très peu profonde et à se rapprocher encore et encore de l’embouchure de la rivière.

Jusque-là rien, on strip et l’on strip et l’on strip avec un acharnement dépassant même nos penser, puis soudains un bruit sur le côté m’interpelle et je vois le fretin qui  s’évade en surface, une chasse, je me tourne et ajuste mon tire.Mon  imitation tombe bien dans la zone.

Je strip une a deux fois et boum pendu…

La matinée se termine par un  petit feu de bois sur la bordure sous de beau peuplier, juste le temps de cuire notre poitrine fumé qui nous embaume le nez et histoire de réchauffé notre cassoulet toulousain, le pâté de lièvre en entrée en somptueux et le petit rosé à température et idéal.

Une petite sieste et c’est repartis.Les ablettes nous taquines et se montre entreprenante sur les petits moucherons qui navigue dans les petits courants, je mis amuserais un peu, tandis que Fred (grosFly) observe toujours les moindres recoins de la surface de l’onde. Aux grés du courrant on se laisse glisser faisant des petites haltes sur les bordures.Trois arbres immergé dont un dans sa partie horizontale nous laisserais bien suspecter la présence d’un carnassier, j’opte pour un jet juste devant sa partie non immergé. Le stream a à peine toucher l’eau que jaillit dans une attaque fulgurante un poisson. C’est encore pendu, le joli essaye de m’emmenais dessous le tronc, mais j’aurais le dernier mot.

La fatigue du bras nous fait sentir qu’il est temps de rentrer, la pluie vient nous rappeler que le retour sera humide comme une bonne partie de cette journée,les vestes JMC étais plus qu’une bonne option ce matin au départ. Encore un bon choix de Fred.

Le retour en voiture par la piste est chaotique, mais que les images de ce film défilant dans nos têtes maintenant sont magnifiques. Un bon moment avec de superbe poisson, des rires et des joies partagés entre frère, souvenir gravé a vie dans nos cœurs.

La chance n’appartient qu’à ceux qui la provoquent et réussir un pari qui vous semble fou au départ ce n’est que de la réussite liée a des éléments ou des facteurs mis en œuvre. Y croire tout simplement y croire.

Amitié a tous

SageFly